N'est-il pas ridicule... : HORTVS ADONIDIS

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N’est-il pas ridicule encor d’écrire ‘‘à pied’’,

Tournant en rond des vers comme dans un clapier ?

23.IV.2017

23/04/2017, 18:22 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Je ne le crois pas, cher Antire. L'avènement du "vers libre" n'efface pas la grande ombre de l'alexandrin français, par exemple, ni la rime d'ailleurs. L'éventail est déployé, et c'est à nous d'y trouver ce qui s'accordera le mieux à nos voix.

Écrit par : Philerme | 27/04/2017

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La toute première fois que j’ai écrit des vers, c’était à vélo, en vacances sur l’île de Ré. Je devais avoir quatorze ans (ce qui n’est certes pas très précoce). Il s’agissait d’une chanson pour la consolation d’une mienne amie qui connaissait sa première peine de cœur à cause d’un beau garçon venu de Pologne et qui la dédaignait. Elle était composée de petits quatrains de vers de trois syllabes. Je la fredonnais sur ma bicyclette, cheveux au vent et du ciel plein les yeux, pour m’en souvenir avant de pouvoir la recopier le soir et la poster à mon amie. Je n’en étais pas conscient, à l’époque, mais ces quatrains, c’étaient déjà le rythme de l’alexandrin. J’en faisais sans le savoir, un peu comme monsieur Jourdain de la prose ! J’avais sans doute trouvé là ma voix, car pour les gens comme nous, trouver sa voie, c’est bien trouver sa voix, n’est-ce pas ?

Écrit par : Antire | 28/04/2017

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