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31/12/2023
(Journal du 31.XII.2023) Derniers jours de liberté, finalement si mal employée. Encore un peu sonné par la nouvelle de la mort de Philerme, je dois retourner mardi aux servitudes du travail rémunéré. La lecture du très beau livre de Philippe Barthelet, Le Ciel de Cambridge. Rupert Brooke, la mort et la poésie, me rappelle combien je suis encore loin d’être un poète. Il faudrait que j’apprenne l’enthousiasme pour « les choses qu’il y a », comme j’écrivais dans le quatorzain d’hier. « Car la poésie est l’acceptation du réel, à la fois de son offrande et de sa perte. La noblesse est d’accepter de recevoir, puis d’accepter de perdre ce que l’on a reçu, d’un cœur égal*. » Il faudrait que j’apprenne à mourir ! Mais je suis trop d’une époque de half-men, et moi-même trop pétri d’impuissance, pour pouvoir envisager la mort sans effroi.
* Philippe Barthelet, Le Ciel de Cambridge. Rupert Brooke, la mort et la poésie, Pierre-Guillaume de Roux, 2015, p. 90.
31.XII.2023
22/12/2023
(Journal du 22.XII.2023) J’ai appris hier la disparition de mon ami Frédéric Tison. Il est mort le 13 novembre dernier. Nous ne nous sommes jamais rencontrés, mais nous correspondions ensemble depuis des années. Souvent, dans nos lettres, je l’appelais Philerme, et lui m’appelait Antire, en référence à la Saulsaye de Maurice Scève, qu’il avait éditée. C’est de là que m’est venue l’habitude de me désigner sous le nom d’Antire dans les pages de ce journal. J’étais sans nouvelles de Philerme depuis le 2 octobre, mais il n’était pas rare que plusieurs mois séparent nos lettres. En revanche, j’étais plus surpris du silence de son blogue, dont le dernier envoi était daté du 10 novembre. C’est pourquoi j’ai fait hier une recherche en ligne, comme il m’arrivait parfois, pour voir si Philerme n’avait pas publié quelque chose ailleurs ou s’il était question de lui ou de l’un de ses livres quelque part dans l’immensité webmatique. Mais je suis tombé sur ce titre du site ActuaLitté : « Le poète Frédéric Tison est mort à l’âge de 51 ans ». Moi qui ai souvent dit que je n’en avais pas, je m’aperçois que je perds l’un de mes meilleurs amis. Il était le dernier des épistoliers qui ont beaucoup compté dans ma vie. Anja Lutter fut la première. Je ne l’ai rencontrée qu’une fois, en Allemagne, lorsque j’étais encore adolescent, peu après la chute du mur de Berlin. Elle venait de Rostock, mais c’est à Hambourg que nous nous connûmes, dans la famille où je me rendais tous les ans, dont elle était une amie. Dès mon retour à Argos, nous correspondîmes, en allemand, jusqu’à sa mort épouvantable, quelques mois après notre rencontre. Cette mort aussi, je ne l’appris que plus tard, l’année suivante, à mon retour en Allemagne. Comme avec Philerme, du silence avait précédé l’horrible nouvelle. Ce silence m’avait troublé, mais pas un instant je n’avais imaginé qu’il pouvait avoir la mort pour cause, alors même que la mort, dès cette époque, était la grande occupation de mes pensées. Mais sans doute est-ce parce qu’Anja était pour moi l’image même de la vie. Elle avait de nombreux projets de voyages, elle qui découvrait deux fois la liberté, affranchie qu’elle était enfin de la minorité de ses premières années et de la sévérité de la dictature communiste. Certaines de ses lettres avaient été postées d’Angleterre et d’Egypte. Même si je le savais parfois traversé d’ombre, Philerme était pour moi, lui aussi, une image de la vie, parce que sa vie me semblait plus riche que la mienne : riche de succès littéraire, d’amours, de lectures, et sans doute même de blessures. Et comme Anja, je l’associais aux voyages, sachant qu’il aimait consacrer ses vacances à visiter des villes, des châteaux, des parcs, des musées. Il me semble qu’on est plus en vie pendant les voyages qu’on fait. Philerme était la dernière personne à qui j’aurais cru que la mort songerait, ce qui, bien sûr, est une pensée d’une frivolité dangereuse. Dominique Autié fut le second de mes épistoliers les plus chers. Lui aussi, je ne l’ai rencontré qu’une fois, mais ce fut bien après que nous eûmes commencé notre correspondance. Nous nous sommes connus en lisant nos blogues. Comme Philerme, Dominique Autié aimait ce journal, dans lequel il me disait reconnaître la plume d’un écrivain. Philerme, lui aussi, m’assurait parfois qu’il aurait aimé voir publié mon « beau journal », comme il disait : « votre beau journal ». J’ai toujours un peu douté si j’étais un vrai poète, un véritable écrivain ; du moins fus-je véritablement homme de lettres : mais si je le fus, c’est de ces lettres que nous échangions, eux et moi. Il m’a toujours semblé que la grande bienveillance que Dominique Autié me montrait pouvait s’expliquer par mon seul prénom, mon vrai prénom, Olivier, qui était celui de son frère également, dont il a raconté la mort tragique dans L’Heure d’hiver. Bien sûr, Dominique Autié ne me l’a jamais dit, et je ne le lui ai jamais demandé, mais c’est quelque chose que je ressentais, qu’il me semblait ressentir, du moins. Qu’en sais-je, au fond ? Peut-être n’ai-je fait que l’imaginer. Sa mort mit fin à notre correspondance. Un cancer l’emporta en quelques semaines. Il y eut aussi don Esteban, bien sûr, mais lui, je l’ai fréquenté davantage. Nous avons fait quelques voyages ensemble. C’est avec lui, notamment, que je suis parti à la recherche de la tombe d’Anja, sans succès, d’ailleurs, et du fait de mon imprévoyance. Lui aussi, il m’avait connu en lisant mon blogue. Cette lecture avait éveillé en lui le désir de me connaître et il était venu du bout du monde pour me rencontrer. Ce blogue aura finalement été non seulement une bouteille jetée à la mer, mais une bouteille parvenue entre les mains de quelqu’un, qui vint ensuite jusqu’en Argolide, pour me la rendre en quelque sorte. Nous avions projeté, à une époque, de nous installer ensemble, don Esteban et moi, sur une île espagnole. Mais il avait ses secrets, une femme, notamment, qui l’attendait dans le dernier port où l’avaient conduit les navigations de sa jeunesse, aux antipodes. Je n’appris son existence que lorsqu’elle mourut. Cette femme m’a fait douter de la sincérité de notre projet avorté d’installation commune. Mais je n’en ai pas voulu à don Esteban, parce que je ne suis pas certain d’avoir été complètement sincère, moi non plus. Avec lui aussi, le silence a fini par venir. Sa dernière lettre est datée du 21 janvier 2021. Sans doute est-il mort. Il m’avait prévenu que la nouvelle de son trépas aurait peu de chances d’arriver jusqu’à moi. Et enfin, il y eut Philerme. J’étais apparemment plus doué pour les relations épistolaires que pour les relations de vive voix. Nous avions néanmoins parlé de nous rencontrer nous aussi, Philerme et moi, comme j’avais fini par rencontrer don Esteban et Dominique Autié. Nous nous étions même donné la fin de l’année pour délai. Mais, en octobre, celui-ci m’avait annoncé devoir reporter cette rencontre. J’ai appris hier, en écrivant à l’une de ses amies, que Philerme lui avait parlé de ce projet de rencontre, mais qu’il avait hésité, sans doute à cause de son état de santé, qui était mauvais. Philerme était malade, ce que j’ignorais, car je me suis toujours plus confié à lui qu’il ne le faisait à moi. Et, sur les photos en ligne que je pouvais voir de lui, il était toujours aussi beau. Il me semblait même parfois l’être davantage. C’est sa maladie qui l’a emporté, chez lui, soudainement. Je dis souvent que je suis né sous le signe de la mort, un 2 novembre. Mais, moi, je ne meurs pas : je mène plutôt la vie d’une ombre, comme ces formes qui peuplent les enfers, et qui sont de peu de consistance. Ce sont les autres qui meurent. Et qui ont vécu. J’ai beau n’avoir jamais rencontré Philerme, ne m’être jamais trouvé en sa présence, il m’était toujours présent à l’esprit, surtout lorsque j’écrivais : mes vers, si différents des siens, mais qu’il trouvait de quelque intérêt, malgré leur anachronisme formel, et surtout ce journal, dont je le savais un lecteur amical. Philerme avait pour moi plus de consistance que la plupart des êtres que j’ai à fréquenter ici, à Argos. Ce qu’il écrivait, les photographies qu’il prenait, ce qu’il peignait, les lettres qu’il m’envoyait, tout cela lui donnait une épaisseur, une profondeur, une ‘‘réalité’’, je ne trouve pas le mot (une humanité ?), qui manquent à la plupart des autres fantômes que je croise. Et pourtant, maintenant que Philerme est mort, la forme qu’il avait prise dans mes pensées, et qui est tout le corps que je lui connaissais, ne peut se décomposer, si bien que je n’arrive pas à me représenter nettement qu’il est mort. Philerme mort n’a pas moins de consistance pour moi que de son vivant. Est-ce à dire que celui que je prenais pour une ardente et lumineuse incarnation de la vie, comme Anja, n’était finalement que de l’ombre ? Il y a là une contradiction qui me pèse et me forme comme un nœud dans le ventre. Je ne discerne pas clairement si ce qui m’accable est la mort de Philerme ou cette contradiction nouvelle. Ma lenteur, mon impuissance, m’ont largement fait passer à côté de la vie. Mais je m’avise que ce sont peut-être aussi d’autres êtres qui, par ma faute, peuvent être passés à côté d’une ou deux belles heures de leurs vies. Philerme m’avait assuré que je pourrais le compter parmi les tout premiers lecteurs du Testament d’Attis. Il m’a dit plusieurs fois l’impatience qu’il avait de lire ce livre. Si j’avais moins perdu mon temps à rechercher des éditeurs dont je savais qu’ils n’auraient que faire, dans leurs maisons, de mes vers d’un autre temps (dans la dernière réponse que j’ai reçue, la semaine dernière, un éditeur m’écrit, d’ailleurs assez plaisamment : « La forme que vous nous proposez est si surprenante qu’elle porte en elle-même le germe du refus » !) ; si je m’étais donné la peine d’autoéditer ce livre, Philerme aurait pu le lire. Je ne dis pas qu’il est passé à côté d’un chef-d’œuvre, évidemment, mais d’une heure de lecture qui l’aurait ému, j’en suis sûr, tant il est vrai que les livres qui nous touchent le plus peuvent être des œuvres mineures. Les Feux de Saint-Elme, l’émouvant récit de Daniel Cordier, est l’un des livres qui m’ont le plus marqué ces dernières années. Traditionnellement, le solstice d’hiver est pour moi, je ne dis pas un jour de fête, mais un jour où mes forces me donnent l’illusion de pouvoir se reconstituer enfin, en même temps que les jours, qui, eux aussi, semblent se reconstituer en s’allongeant de nouveau. Mais cette année, il n’en est rien.
22.XII.2023
17/12/2023
(Journal du 17.XII.2023) La lecture de Propos réfractaires m’a fait ressouvenir de Tristan. Pour reprendre la distinction qu’y fait d’Algange, je dirais que Tristan était un touriste, alors que je suis un flâneur. Tristan était toujours pressé, et même toujours inquiet d’être en retard. Il semblait me traîner comme un boulet, et moi lui. Seulement, je le ralentissais ; tandis qu’il me pesait. Pendant les vacances qu’il nous est arrivé de passer ensemble, je l’ai toujours vu plus attentif au temps qu’il nous restait ou au retard que nous avions pris, qu’à ce que nous avions sous les yeux, qu’à l’endroit où nous nous trouvions ou qu’à l’instant que nous partagions (si peu, en réalité). Tristan est de ceux qui ne font que passer, quand j’aime à m’attarder, à demeurer un moment, à faire durer l’instant. Nous ne pouvions pas être plus mal accordés : nous n’avions simplement pas le même rythme. Autant dire que nous ne vivions pas dans le même monde, si tout cela est bien une question de prosodie, comme je le disais dans la note marginale écrite hier à propos d’Eugène Green et Luc-Olivier d’Algange. Tristan était sans doute beaucoup plus fait que moi pour l’action, même si l’action chez lui, mais comme chez la plupart de ses contemporains, tient plutôt de l’agitation. D’ailleurs, il est devenu l’un de ces hommes assez à leur aise dans le monde comme il va pour gagner beaucoup d’argent (par rapport à moi, veux-je dire), assez d’argent, du moins, pour s’offrir tous les mois cette espèce de prothèse capillaire dont la possession fut la grande ambition de ses vingt ans. (Il est vrai que perdre ses cheveux dès l’âge de vingt ans doit vous faire envisager les choses autrement qu’à un vieux chevelu comme moi. Le temps doit vous sembler passer plus vite…) Tristan croit sincèrement que j’ai raté ma vie. Et sans doute en effet l’ai-je ratée. Mais Tristan ne saurait comprendre que la jouissance du temps que je me suis laissé, du temps que j’ai perdu, compense largement ce gâchis. Je dis souvent être avare de mon temps. Mais ce n’est pas parce que je n’aime pas en perdre ! C’est au contraire parce que j’ai besoin d’en avoir beaucoup pour pouvoir le perdre à ma guise, à ne rien faire, à être sur le point de faire quelque chose, ou à m’imaginer le faire. J’aime m’attarder dans le temps, comme dans un bain d’eau chaude en hiver, ou froide en été. J’ai pourtant vu Tristan prendre des bains, lui aussi… J’aimais l’y regarder, parce qu’il était enfin installé dans l’instant, à la merci de mes regards. Je ne serais pas surpris qu’il en eût mauvaise conscience. Mon regard le gênait. Il relevait le genou pour que ne je visse pas entièrement sa nudité. Tristan avait alors dans le regard une pudeur, une roseur sur la joue à vous dérégler tous les sens. Partout où nous allions, sa grande question était de savoir à quelle heure nous avions prévu de partir (nous, c’est-à-dire lui.) Je me souviens d’un jour où, comme nous nous promenions dans un beau jardin, quelque part dans le sud de la France, j’ai senti l’angoisse monter en lui à mesure que je cherchais à m’installer dans l’instant : sa présence gâchait tout. Ni lui, ni moi ne pouvions être heureux. Du moins ne le pouvions nous pas ensemble. Et si cela se produisait, c’était en quelque sorte par accident, ou par concession, par parenthèse, comme il arrive parfois qu’on consente à se livrer à une activité qu’on n’aime pas d’ordinaire, parce qu’on se trouve par hasard d’assez bonne humeur pour ne pas en être affecté négativement. Hélas, les temps sont devenus tels que, bien souvent, même moi, je suis pressé. Mais c’est parce que je cherche à fuir, à me réfugier dans quelque repli du monde où mon rythme propre soit encore permis. La plupart des endroits où je me trouve, le monde tel qu’il est désormais, semblent avoir été conçus pour qu’on ne s’y arrête pas (et tout spécialement pour me faire fuir !) : pour qu’on ne fasse qu’y passer, pour qu’on s’y comporte comme un flux de données dans un système numérique. J’ai dû l’écrire quelque part dans une note de mes Nuits Argiennes : si la stance est devenue ma forme de prédilection, c’est parce qu’elle m’est un asile : le dernier lieu où j’aie encore ma place, le seul instant qui me soit accordé.
17.XII.2023
15/12/2023
(Journal des 13 et 14.XII.2023) Un message de Cléonice, reçu mercredi matin, m’a rassuré : celle-ci m’invitait à la rejoindre, elle et la petite troupe du dicastère, qui, tous, déjeunaient en ville, pour fêter l’anniversaire de mon aimable correspondante. Le repas me fut d’autant plus agréable que xxxxxx, qui xxxxxx xxx xxx xxxxxxx, était xx xxxxx de nos xxxxxxxxxx. Et, pour ajouter encore à mon plaisir, Nouménios était là, le compagnon d’Arminie. Non seulement il était beau, comme à son habitude, mais encore se trouvait-il assis à mon côté. On voulut savoir comment s’était passé xxx xxxxxxxxxx xxxx xxxxxx et quels étaient xxx xxxxxxxxx xxxxxx xxxxxxx me xxxxx. J’ai répondu que xxxx xxxxx xxxxxx notre xxxxxxxxx au dernier moment. Mais tout le monde avait sa petite idée xxx xxx xxxxxx de xxxxxx. Le sujet que xxxx xxxxxxx xxxxxxx avec xxx xxxxxx xxx, comme je le craignais, xxxxxxxx de xxx xxxxxx par xxx xxxxxxx, il y a plusieurs mois, mais, selon toute vraisemblance, me disait-on plutôt, ce dont xxxx xxxx xxxxx xxxxxx xxx xxxxxxxx pendant xxx xxxx xxxx de son xxxxxxx xxxxxxx au xxxxxxxxx, qui xxxx xxxxxxx xxx xxxxxxxx, à savoir le fait que xxxxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxxx pendant xx xxxx ou xxxx xx xxxx, xxx xxx, bien que xx xx xxxxxxxx de xxxxxxxxx, à l’époque, xxxxxxx xx xx xxxxxxxxxxx de xxxxxxxxx xx xxxxxx et de xxxxxxxx de xxx xxxxx à ma guise, et alors que xxxxxx, xxxxx xxxxxxxxx, avait besoin xx xx xxxxxxx, d’autant que xxxx x encore un xxxx à xx xxxxxx. Autrement dit, xxxx avait été xxxxx que xx xx xxx xxxx xxx xx xxxxx. C’est dire à quel point xxxx xxx xxxxx. Sans doute xxxxxxxxxxx que xxxxxxx xx xx xxxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxxxxx. Il a pu m’arriver d’avoir une dame, c’est vrai, et même de lui dédier parfois une ballade ou un rondeau, mais ces dames, c’étaient des hommes, et de plus jeunes que xxxxxx ! J’ai parlé récemment de ma fibre prolétarienne. Je la sens qui vibre encore, en même temps que j’écris ces lignes, car c’est un lieu commun, je crois, dans les courants sinistrogyres, de dénoncer le cynisme du patronat et des gouvernements qui xxxxxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx pour mieux xxx xxxxxxx. Or qu’est-ce qui xxxx xxxxxx, xxxxxx xx xxx, quelle est la cause xx xxx xxxxxx, le sujet de mes jérémiades, si ce n’est la xxxxxxxxxxx dans xxxxxxxx xxxx xxxx xxxxxxxx xxxx xx xxx ? xxxxxxxxxxx qui xxxxxx à xxx xxxxxxxx, heureusement, grâce à xxx xxxxxxxxx xxxxxxxxxxxx, qui xxxxxxxxx les xxxxxxx xx beaucoup (c’est dire si xxxx xxxxx xx xxxx !) et, surtout, à cause du xxxxxxxxx que xxxx s’est xxxxxx aux yeux de xxxxxxx. Il est d’ailleurs notoire que c’est en quelque sorte xxx xxxxxx que xxxxxx est xxxxxxx au xxxxxxxxx de xxxxxxxxx à xxxxxxxx, xxxxxxxx, qui xx xxxxxxxx, ignorant alors que xxxxxxx xx xxxxxxx plus xxxxxxxx xxxxxx xxxxx. Quelqu’un l’a d’ailleurs fait remarquer, le lendemain, c’est-à-dire hier, à xx xxxxxx xxxxxx xxxxx organisée par Euphorbe (l’un des lieutenants du catégore), qui m’avait invité. Cette fois-ci, xxxxxx xxxxx xx. Mais xxxx n’est pas xxxxxx xxxx xxxxxxxxx. La veille, lors du déjeuner d’anniversaire, j’avais dit que mon cadeau pour Cléonice, c’était moi, annonçant ainsi mon retour au Dicastère début janvier, à la grande joie de cette dernière qui m’aime beaucoup, autant que moi elle. Et c’est hier que j’ai annoncé mon retour aux autres, à ceux qui n’étaient pas de notre petit comité de mercredi. Beaucoup d’ailleurs, étaient déjà au courant, car Basilée en avait parlé lors d’une récente réunion de service, ai-je cru comprendre. Mais xxxxxx, qui xxx xxxxxx xxxx, x xxxxxx la xxxxxxxx hier soir. xxxx xx xxxxxx rien xxxxxx xxxxxxxx, faisant xxxxx xxxxxx, arborant même xx xxxxx xxxxxxx, et particulièrement xxxx xxx, qui xxx la xxxxxxxxx xxxxx xxxxx à xxx xxxx xxxxxx faire xx xxxxxx, ce qui xxxxxxxx à xxx xxxxxx ses xxxxxx et à xxxxx la xxxxxxx de la xxxxx xxxxxxx, de la xxxxxxx xxxxxxxxxxx, autant xxxx de la xxxxxx xxxxxx, sans doute, de xxx xxxxx de xxx ! xxxxxx trouva le xxxxx de xxxx, au moment de xx xxxxxx le xxxxxx : « Comme xx xxx xxxxx ! xxxx xxx ! » Sans doute y avait-il xxx xxxxxx xxxxxxx dans xxxxx xxxxxxxxxxx. xxxx xxxxxxx xxxx, xx xxxxx, que xxxx xxxxx xxxx au xxxx le xxxxxxxx de xxx xxxx ; et que xxxx xxxxxx encore xxxxx un xxxxxx à xxxxx qui xxx xxxxx déjà tout xxxx. Puis, son xxxxxx xxxxx par xxxxxxx. Ses xxxx xxxxxxxxx xxxxxxx, comme souvent, et xxxx xxx finalement xx xxxxxxxx à xxxxxx, à peine un peu plus xxxx xxxxx xxxxx xxxx xxxxxxx. Quand xxxx en xxx à xxxxxx xxxxxxxx, les xxxxxx xxx xxxxxxxxx enfin des xxxx, pour que xx xx xxxxxxxx un peu avant que xx en xxx enfin xxxxxxxxxx. xx xxxxxx… À peine xxxxxx xxxxxxxxx xxxxxx que xxxxxx les xxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxx xxxx. On xxx xxxxxx xxx que xx xxxx, m’a-t-il semblé. Mais je n’ai pas voulu xxxxxxxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx dont xxxx était xxxxxx, alors que, de xxxx, xxxxxx sans doute xxxxx qui ne xxxxxxx xxx le plus sincèrement ! Mais xx xxxxxxx à xxxxxx xxxx les xxxxx, sauf en xxxxx xxxxxx, bien sûr, comme xxxxxxxx. Ce n’est pas vraiment xxx xxxxxxxxxxx que xx xxxxxxxxxxx, mais plutôt pour me flatter, car il me semble que j’étais la parfaite illustration de la maxime de La Rochefoucauld : « Quand les vices nous quittent, nous nous flattons de la créance que c’est nous qui les quittons. » Otarion, le catégore, était là, lui aussi. Il m’a demandé à quoi j’avais consacré tous ces mois de temps libre. « À mes lectures », lui ai-je répondu, « ainsi qu’au piano, auquel je me suis remis il y a quelques semaines. Et, depuis quelque temps, je m’initie à l’hébreu biblique. C’est un peu difficile, mais je m’accroche ! — Antire, vous êtes un modèle pour moi », m’a-t-il répondu plaisamment. « Moi aussi j’avais une vie autrefois. Mais maintenant, c’est à peine si j’ai le temps de lire. Pourrez-vous me faire une liste des lectures que vous avez le plus aimées ? » À moins qu’un moraliste ne se trouve parmi eux, aucun de mes rares lecteurs en ligne ne doutera du fait que je ne dis pas cela pour me vanter des bonnes relations que j’entretiens avec le catégore d’Argos ! Celui-ci est sincèrement avec moi d’une grande bienveillance, et je ne le dis pas, évidemment, au sens pédagogo-managérial. Depuis que nous savons avoir fait les mêmes études, lui et moi, il y a entre nous une irrésistible bonne entente, qu’a peut-être facilitée, il est vrai, l’amitié que j’avais avec Glycère, la femme de Démonide, lequel fut dicaste à Argos et l’un des grands amis d’Otarion. C’est parce qu’il ne savait que faire dans la vie que ce dernier, au terme de ses études de lettres, avait choisi la carrière de la magistrature. Et c’est aussi parce que je n’ai jamais su que faire de la mienne que je n’en ai finalement rien fait du tout. Nous avons en quelque sorte des racines communes. Nos fondations sont faites d’errements et d’indécision. Ça crée des liens.
15.XII.2023
12/12/2023
(Journal du 12.XII.2023) État de ma ‘‘paranoïa’’. J’ai remarqué que xxxxx xxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxxx xxx xx xxxxxx xxxxxxxx xx xx xxxxxx xxxxx xx xxxxxxxx xxxxxx xxx xxxxxxx, xx xxx xxx xxxx xxxxxxxxxx. xx x x xxxxxxxx xxxx xx xxxxx xxxxxxxx xxx xxxx xx xxxxx, xxxx xxxxxxx xx xxxxxxxx xx xx xxxx xx xxxxx xx xxxxx, xx xxxx xxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx. xx xxxxxxx, xxx xxxxxxxxxxxx x xxxx xxxx xxxx xxxxxxxx, xxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxx. xxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx x xxx xxxx xxxx xxx xxxx xxx xx xxxx xxxx xxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx ? xx xxxxxxx xxxxxxx xxxx xxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxxx xxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxx xxx xxxxx xx xxxxxxxxx xxxxxx xxxxxx xxxxxxxx. x xxxx xx xxxx xxxxx xxx xxxx xxxxx ? xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxxx xx xxx ? xxx xxxxxxxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxx xxx xxxxxxxx xx xxxxxxx xx xx xxxxxxx ? xxx xxxxxx xx xxxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxx xxxx xxxxxxxxx ? J’ai écrit cette après-midi à Calliste pour lui demander si mon embauche était confirmée. Il m’a répondu qu’oui et m’a envoyé mon contrat en pièce jointe pour que je le lui retourne signé. J’ai beaucoup repensé à Philémon ces derniers jours, avec une nostalgie douloureuse qui me surprend un peu. Nous nous sommes connus à notre cours de piano lorsque nous étions adolescents, et nous étions devenus (presque) des amis. Je dis presque (ou j’hésite à le dire), parce que j’étais particulièrement sauvage à l’époque. Et je trouvais à ses manières quelque chose d’effrayant, parfois, qui me rebutait un peu. Mais c’est pour lui que j’avais dû écrire l’un de mes premiers poèmes : il me l’avait demandé dans l’intention de le lire au baptême des jumeaux que ses parents venaient d’avoir. Je me souviens que Philémon avait été très contrarié que j’eusse fait sans lui ma fugue lors de ma rentrée en terminale. Il voulait absolument que nous en refissions une ensemble ! J’avais demandé à Calchas, le psychiatre qu’on me faisait consulter à l’époque, s’il trouvait cette idée de seconde fugue opportune, ce qui m’avait valu une belle mercuriale. Il n’y avait donc pas eu de nouvelle équipée sur les routes d’Argolide, ce dont s’était trouvé fort déçu Philémon, dans l’estime duquel j’avais quelque peu déchu, je crois bien. Mais ce n’est que quelques années plus tard, pendant mes études, que nous nous étions tout à fait perdus de vue. Il voulait faire du cinéma. Il est finalement devenu chef d’entreprise, comme son père ; raison pour laquelle j’ai rentendu parler de lui récemment, et donc à lui repensé : les finances du centre d’art sont en effet si désastreuses qu’il est question de le solliciter. Il s’intéresserait toujours aux arts et c’est lui qui a financé je ne sais plus quel festival, l’année dernière. Pourquoi ne deviendrait-il donc pas notre mécène ? s’est-il dit au centre d’art. Le chiffre d’affaires de ses treize entreprises, ai-je lu dans un article en ligne, s’élève à deux cent cinquante millions de drachmes. À de tel niveaux d’argent, je me dis que Philémon a dû bien changer ! Réflexion absurde, d’ailleurs, puisque son père était lui-même très fortuné, et sans doute le fils a-t-il simplement pris la relève du premier. C’est plutôt moi, je le crains, qui, resté si incroyablement désargenté, pourrait paraître à Philémon bien changé : car que pèserait aujourd’hui mon petit prestige poétique d’autrefois à côté de deux cent cinquante millions de drachmes ? Mais pourquoi repenser à lui avec tant de nostalgie ? D’ailleurs, je ne crois pas que j’aurais très envie de le revoir, car il y a en moi quelque chose comme une fibre prolétarienne, je m’en avise en même temps que je l’écris, qui me fait associer la très grande production d’argent au cynisme et à la brutalité. Et brutal, Philémon me semblait l’être, déjà, dans sa jeunesse. (Mais peut-être n’était-il simplement que viril. Comment pouvais-je le savoir, moi qui avais grandi parmi des femmes ?) Ses idées royalistes me paraissaient séduisantes, mais ses amis royalistes beaucoup moins. Et je n’ai jamais su si son antisémitisme était une pose ou bien l’expression d’un sentiment sincère. Mais je n’aimais pas l’entendre me traiter de Juif, même en plaisantant, au prétexte que j’avais un gros nez : étais-je bien sûr, me demandait-il, que mon père était mon père ? Mais j’aimais la grande assurance de Philémon, et le fait qu’il eût de l’affection pour moi. Amalthée détestait cette affection. Elle m’avait d’ailleurs fait comme une scène, un soir, à Acaris, après que nous étions tombés sur Philémon au théâtre. Celui-ci m’avait en effet passé le bras sur l’épaule pour m’emmener à l’écart et me dire quelque chose en aparté. J’avais l’air d’un enfant qui veut plaire à son père, m’avait-elle dit. (Augustin, lui aussi, lorsque j’avais l’air contrarié, me mettait la main sur la nuque, comme si j’avais été un enfant de six ans, et me demandait : « Qu’est-ce qui ne va pas, mon Antire ? ») Peut-être n’est-ce pas de la pensée de Philémon que me vient cette nostalgie douloureuse, mais du souvenir de la fugue interdite qui lui est associé : mes petits accès de paranoïa me font me sentir menacé, mais je ne peux pas fuir (comme je n’avais pas pu le faire une seconde fois, à l’époque.) Pour aller où d’ailleurs ? Et de toute façon, je n’ai plus l’âge des fugues ! Je n’ai d’ailleurs plus l’âge de rien du tout, étant devenu incroyablement raisonnable et, surtout, parfaitement impuissant. Est-ce que je me souciais de savoir où j’allais, lors de ma fugue solitaire, à dix-sept ans ? J’avais bien à l’esprit de rejoindre un monastère, mais qui se trouvait à cinq-cents kilomètre d’Argos. Pensais-je vraiment pouvoir arriver à destination, avec ma bicyclette et mes pauvres mollets qui n’avaient plus fait de sport depuis la fin de la classe de troisième ? Mais cette destination, c’était une communauté d’hommes. Était-ce bien un hasard ? Voulais-je rejoindre des pères ? Des frères ? Aujourd’hui encore, je manque d’un Augustin, d’une main sur ma nuque, ou d’un Philémon : d’un bras. Don Esteban a failli tenir ce rôle. Mais il vivait aux antipodes et était à peu près ruiné, quand nous nous sommes connus, ce qui n’a guère facilité notre commerce ensemble. Et puis il avait une femme, ce que j’appris une fois qu’elle fut morte.
12.XII.2023
09/12/2023
(Journal du 09.XII.2023) Tant que mon quatorzain servait à écrire des ballades régulières en décatétrasyllabes, son peu de structuration interne n’était pas vraiment une faiblesse, car c’est lui qui servait à structurer la forme fixe : trois couplets, un envoi, le tout avec refrain, évidemment. Mais maintenant qu’il s’est détaché de la ballade et qu’il constitue pour moi une forme à soi seul, une espèce de nouvelle forme fixe, il me faut bien reconnaître que cette grosse strophe, dérivée d’un douzain lui-même dérivé du dizain de Villon*, et que j’ai parfois appelé une sorte de sonnet (à cause du nombre de vers), mais qui n’en est pas un du tout, a quelque chose de vraiment informe. Et me vient une idée (que je m’étonne de ne pas avoir eue plus tôt) en lisant En faisant, en trouvant (« car le sonnet porte sa propre mémoire, qui ne se laisse pas facilement effacer** » ; « La prosodie part toujours des qualités intrinsèques d’une langue, devenant ainsi une manifestation de sa mémoire, laquelle incorpore, progressivement, le souvenir de tous les vers écrits selon le même système formel*** ») : pourquoi ne pas transposer à mon quatorzain les conséquences rhétoriques qu’imposait au sonnet son système strophique ? La syntaxe, les idées du poème s’organiseraient suivant la même disposition que dans le sonnet : deux quatrains suivis d’un sizain (deux tercets) ou trois quatrains suivis d’un distique. Avec un tel système, il semble y avoir un jeu très délibéré sur la disposition des rimes. Le premier quatrain a les rimes embrassées : baab. Le second semble d’abord avoir le même schéma, quoique en inversant la disposition de a et de b ; mais le dernier vers ne rime avec aucun de ceux qui précèdent. Cette anomalie est peut-être propice à la mise en exergue d’un mot ou d’une idée : abbc. Le troisième quatrain est de nouveau ‘‘régulier’’, mais ses rimes sont croisées : cdcd. Et les deux vers du distique final ne riment pas entre eux, mais avec ceux de la strophe précédente uniquement, un peu comme pour le dernier vers d’une tierce-rime. Il y a là peut-être une piste à explorer. Et ce serait une sorte de retour aux sources (encore la mémoire), puisque le sonnet a été ma première forme. Mais je n’irai pas jusqu’à sauter une ligne entre chaque ‘‘strophe’’, car je tiens beaucoup à l’aspect ‘‘massif’’ de mon quatorzain.
* Dizain : ababbccdcd ; douzain : AababbccdcdD ; quatorzain : BAababbccdcdDC.
** Eugène Green, En faisant, en écrivant. Notes sur la poésie, Exils, coll. « Essais », 2022, p. 25.
*** Ib., p. 51.
09.XII.2023
05/12/2023
(Journal du 05.XII.2023) C’est aujourd’hui que je devais xxxx xxxxxx xx xxxx x xxxx, x xx xxxxxxx. xx xxx xx xxxxxxx xxxx, xxx xxx, xx xxxx xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx xxxxxxx, car la norme me paraît être désormais de se décommander au dernier moment, quand on ne vous oublie pas carrément. Mais, oui, xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxx. Pourtant, aujourd’hui, vers midi, xxx xxxx xx xxxxxxx xxxx xxxxxx xxxxxx xxxxxxxxxx xxxxxx xxxxx « xx xxxxx xxxxxxxxxxx » : xxx xxxxxx xxx xxxxxx xxx xx xxxxx xxxxxxx xxxxxx xx xxxx, xxxxxxxx xxxxxxx ? xx xxx xx xxx xxxxxx xxxxxxx xxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxxxxx. xxxxxxx : « xx xx xx xx xxxxx xxxxxx xxxxxx ». Depuis jeudi, xxxxxxxx xx xxxxx xxxxxxxxxxxxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxx xx xx xxxxxxx xxx ; xxxxxxx x xxxxxxx xxxx xxxx xxxxx x xxxx xxxx xxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxx xxxx xxxxxxxxx xxxxx xxxxx, xxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx. xx xxxx xxxx xxx xxxxx xxxxxx xxxxx xxx, xxxxxx xxx xxxxxx xxxxx xxxxxxxxxx ; xxxx xxxx xxxxxx xxx xxx x xxxxxxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxxxx, xx xxxxxxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx xx xxxxxxxxxxx ? Étant revenu de mon accès de paranoïa, je me fiche bien désormais de savoir xxxxx xxxxxx xxxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx xxx. Et même si xxxx xxxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxxxxx xx xx xxxxx, xx xxxx ! xx xx xxxxxx xxx xx xxxxxxxx xxxx xxx xx xx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxxxxxxxxx xx xxxxx xxx xxxx xxxxxx. xx xxx xxxxx xxxxx xxxx, xxxxxxxxxx. Mais j’ai bon espoir xxx xxxxxx xx xx xxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxxx. xx xxxx xx xxxxx xx xxxxxxxxxx, xxxx xxxxx xxxxxxxxxxx xxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xx xxxxx xxxxxxx xx xxxx. xxx xxxxxx xxxxxx xxxxx xxx xx xxxxxxx xxxxx xxx xxx xx xx xxxxxxxxx. xxxxxx xxx xx xxxxxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxxx xxx xxx xxxx xxxxxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxx xx xxxx x xxxx xxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxx. xxxx xxxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx, xxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxxx, xxx xxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx, xxxxxx xxxxx, xxxxxx xxx xxxxx xxxxxxxxx, xxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxx xxxxxxx xxx xx xxx xxxxxxx volontiers.
05.XII.2023
(Journal du 05.XII.2023) C’est aujourd’hui que je devais xxxx xxxxxx xx xxxx x xxxx, x xx xxxxxxx. xx xxx xx xxxxxxx xxxx, xxx xxx, xx xxxx xxxxx xxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxxxx xxxxxxx, car la norme me paraît être désormais de se décommander au dernier moment, quand on ne vous oublie pas carrément. Mais, oui, xxxx xxxxx xxxx xxxxxxx xxxxxxxxxx xx xxxxx. Pourtant, aujourd’hui, vers midi, xxx xxxx xx xxxxxxx xxxx xxxxxx xxxxxx xxxxxxxxxx xxxxxx xxxxx « xx xxxxx xxxxxxxxxxx » : xxx xxxxxx xxx xxxxxx xxx xx xxxxx xxxxxxx xxxxxx xx xxxx, xxxxxxxx xxxxxxx ? xx xxx xx xxx xxxxxx xxxxxxx xxx xx xxxxxx xxx xxxxxxxxxxx. xxxxxxx : « xx xx xx xx xxxxx xxxxxx xxxxxx ». Depuis jeudi, xxxxxxxx xx xxxxx xxxxxxxxxxxxxx xxxx xxxxx xxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxx xxxx xx xx xxxxxxx xxx ; xxxxxxx x xxxxxxx xxxx xxxx xxxxx x xxxx xxxx xxxxx xxx xxxxxxxx xxxxxx xxxx xxxxxxxxx xxxxx xxxxx, xxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx. xx xxxx xxxx xxx xxxxx xxxxxx xxxxx xxx, xxxxxx xxx xxxxxx xxxxx xxxxxxxxxx ; xxxx xxxx xxxxxx xxx xxx x xxxxxxxxx xxxx xxxx xxxxx xxxxxx, xx xxxxxxx xxxxxx xxxxxx xx xxxxxx xxxxx xx xx xxxxxxxxxxx ? Étant revenu de mon accès de paranoïa, je me fiche bien désormais de savoir xxxxx xxxxxx xxxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx xxx. Et même si xxxx xxxxx xxx xxxxxx xx xxxxxxxxxx xx xx xxxxx, xx xxxx ! xx xx xxxxxx xxx xx xxxxxxxx xxxx xxx xx xx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xxxxxxxxxxxxx xx xxxxx xxx xxxx xxxxxx. xx xxx xxxxx xxxxx xxxx, xxxxxxxxxx. Mais j’ai bon espoir xxx xxxxxx xx xx xxxxxxx xxx xxxxxx xxxxxxxxxx. xx xxxx xx xxxxx xx xxxxxxxxxx, xxxx xxxxx xxxxxxxxxxx xxxxx xxx xxxxxxxxxxxxx xxxx xx xxxxxx xx xxxxx xxxxxxx xx xxxx. xxx xxxxxx xxxxxx xxxxx xxx xx xxxxxxx xxxxx xxx xxx xx xx xxxxxxxxx. xxxxxx xxx xx xxxxxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxxxxxx xxx xxx xxxx xxxxxxx xx xxxxx xx xx xxxxxxxx xx xxxx x xxxx xxxx xxxxxxx xx xxxxxxxxx. xxxx xxxxxxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxxxx, xxxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxxx, xxx xxxxxx xxxx xxxxx xxxxxx, xxxxxx xxxxx, xxxxxx xxx xxxxx xxxxxxxxx, xxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxx xxxxxxx xxx xx xxx xxxxxxx volontiers.
05.XII.2023
03/12/2023
(Journal du 03.XII.2023) J’ai quelque peu tardé à relater la soirée du 30 novembre parce que j’ai passé la journée du 1er décembre aux fourneaux, pour préparer le repas d’anniversaire de ma mère, et celle du 2 à faire de la vaisselle et du rangement, et à me remettre, surtout, de ces efforts inhabituels. Jeudi 30, donc, juste après avoir écrit ma courte note sur le cadavre qui bouge encore (je m’avise d’ailleurs que le personnage de Mike, dans My Own Private Idaho a quelque chose, lui aussi, d’un cadavre qui bouge encore, avec ses crises de narcolepsie, comme si de trop fortes émotions finissaient, chaque jour, par tuer ce jeune homme qui, chaque jour, revient d’entre les morts, mais rêvant, dans ses morts successives, de son enfance, de sa mère, ou d’une grange qui tombe du ciel) ; jeudi 30, disais-je donc, je suis allé au Chêne Vert avec xxx xxxxxxxxx (mais de nouveau futures) xxxxxxxxx du xxxxxxxxxx d’Argos. xxxxxx, xxx je xxxxxx pas xxx depuis xxxx xx xxx xxxx, xxx xxxxxxxxx xxx xxx xxxx : « Antire ! Je suis xxxxxxxxx xxxxxxxx de te xxxx, xxxxxx xx xxx xx xxx xxxx ! » Je ne voyais pas x xxxx xxxx pouvait xxxxx xxxxxxxx, mais xxxx xxxxxxxx que ce xxxxxx pas xx xxxxxx xxx xxxxxx (bien que xxxx en eût xxxxx xxxxxxxxx, xxxxxxx xxxx xxxxx xx xxxxxx : accueil xxxxxxxxxx xxxxxxx !) Un peu plus tard, xxxx xx xxxxxxx ce que xx xxxxxxxx. Je lui xx xxx xx xx consacrais une partie de mes journées à la lecture. « xx xxxxx, xxxxx ? » xxxxxx xxxxxx, xxx xxx que je xxx xxx xx xxxxxxx, xxxxx xxxxxx xx xxxxx xxxx x xx xxxxxxxxx xxxxx xx xxxxx et xxxxxx xxxxxxxxx x xx xxxxxxxx et à xxxxxxx xxxxxxxxx. Mais ces mots xxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxx un accès de paranoïa. xxx xxxxxxxx déjà xxx xxx xxxxxxxxx ? (Ce n’est pas quelque chose xxxx xxxxx xxxxxx, en général.) xxxxxxxxxxx me xxxxx xxxxxxxxx xxxxxx avait pu xxxx xxx xxxxx de ce xxxxxxx, qui sont désormais xxx xxxxx xxxxxx sur ma xxxxxxxx xxxx xxxxxxxx (celle que xx xxxxx xxxx xxx xxx xx xxxxx) ? J’ai pourtant xxxx la xxxxxxxxxx de xxxxxxx les xxxxxxxxxxx de ma xxxxxxxxx xxx, xxxxxx xx xxxx, mais bien sûr, ces xxxxxxxxxxx xxxx xxxx xxx et des xxxxxx sont inévitables : tous les jours, je vois xxx xx xxxxxxxx xxxx des xxxxxxxxxxx xxxxx que je xxxxxxxxx de xxxxxxx. Les xxxxxx xxxxxxxxxxx sont xxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx. J’ai xxxxx une xxxxx xxxxxx du xxxxx de la xxxxx à xx xxxxxxx si xxxxxx xxxxx xx xxxx xxx xxxxxxx des 23 et 27 novembre, xx xx était xxxxxxxxx xxxxxxxx xxxxx. xxxxxxxxx en xxxxxx aux xxxxxx du xxxxxxxxx ? xxxxxxxxxx xxxxxxx de xx xxxxx xxxxxxx ? Mon xxxxxxxxxxx me xxxxxxx xxxxxxxxx le xxxx : je xx xxxxxx xxxx xxxxxxxx (alors que xx xxx xxx xxxxxx xxxxx mon xxxxxxx xxxxxx !), tant xx xxxxxxxxxxx au xxxxxxx de Néapolis a pu laisser d’inquiétude en moi. Ne me xxxxxxxxx un peu xxx le xxxx xx, l’alcool désinhibant complètement xxxxx xxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxx, xxxxxx xxxxxxx xxxxx à toute xxxxxxxxx du peu xxxxxxxxxxxx, du peu xxxxxxxxxx qu’on avait xxxxx xxxx. Bientôt, xxxxxxxxxx, plus xxxxxxxx ne se xxxxxxxxxxxx xxxxx (si seulement !), son xxxxxxx au xxxxxxxxx xxxxx xxxx xxx xx xxxx même (autant dire que xx xxx xxx xxxxx xx xxxx, sauf à xxxxxxxxx, que la xxxxxxxxxxx de xxx xxxxxx a xxxxxx très xxxxxxxxxx). Etc., etc. En bref, xxxxxx n’en avait xxx xxxxxxx xxx, et xx xx xxxxxxx sans doute xxx xxxxx xxx ce que xxxx xxxxxxx xxxxx x xx xxxxxxxxx. Mais mon accès de paranoïa est des plus instructifs : il m’apprend que je n’assume pas du tout le contenu de ce journal, et que je suis le premier à tenir ce que j’y écris pour de la médisance. Pourquoi, autrement, ressentirais-je comme une impérieuse nécessité le besoin d’échapper, en ligne, à l’attention de tout ce avec quoi je peux avoir commerce in real life ? Mais la xxxxxxxxxx xx xxxxxx dans sa xxxxxxxxxxxx xx xxxxxx ne me rassurait qu’à moitié, et, aussitôt rentré chez moi, me sentant toujours personnellement visé xxx xxx xxxxxxxxx xxxxxxxxx, je m’empressai de me connecter pour réduire l’accès au journal des xx et xx xxxxxxxx aux seuls ‘‘amis’’ de ma nouvelle page Facebook, mais qui ne sont que de parfaits inconnus, pour la plupart (et qui me dit que ne se cache pas xxx xxxxxx sous l’un de ces avatars ?) et pour en supprimer entièrement l’accès sur mon blogue et sur mon ancienne page Facebook, celle que je tiens sous mon véritable nom, où le texte n’était accessible qu’à une sous-liste de ma liste d’amis ; mais même cette précaution me semblait être une imprudence à ce moment-là. Je me rends bien compte que c’est tout mon ‘‘programme de communication’’ qui tombe à l’eau pour la publication du Testament d’Attis, courant 2024 (quand je me déciderai à l’auto-édition, car je ne crois plus guère à une publication à compte d’éditeur) : comment, en effet, communiquer efficacement quand on a d’abord le souci de passer inaperçu ? D’ailleurs, toutes les décisions qu’il m’est arrivé de prendre en vue de cette prochaine publication ont eu un effet désastreux, je veux dire entièrement contraire au but recherché. Par exemple, j’ai créé ma nouvelle page Facebook, sous le pseudonyme d’Olivier Causte, afin d’en laisser l’accès entièrement public, dans l’espoir que s’y forme une communauté plus vaste, dont une partie constituerait peut-être un ‘‘lectorat’’ pour le Testament, le moment venu. Mais une infime part des ‘‘amis’’ de mon premier compte Facebook m’a suivi sur le second, ce qui m’oblige à une double publication (sur les deux comptes.) Seulement, je me demande si les fameux algorithmes, trouvant cette double publication suspecte, ne réduisent pas la diffusion de mes textes (pour me punir ?), car il me semble (mais je fais cette estimation très au doigt mouillé) être beaucoup moins lu désormais qu’auparavant (il est vrai que je l’étais déjà fort peu.) Je voulais publier bientôt sur la page « À propos » de mon second compte Facebook le lien menant à mon blogue, sur lequel est également publié ce journal, pour en faire une sorte de site Internet, comme doit en avoir désormais tout écrivain désireux de faire sa publicité, mais je préfère attendre d’en savoir plus sur la réalité ou non d’une éventuelle fuite de ces pages parmi xxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxx, avant de poursuivre ma ridicule ‘‘campagne de communication’’. (Je me trouve bien assez imprudent comme cela d’avoir laissé la photo de mon visage sur ma seconde page Facebook, celle du pseudonyme.) Je dis ridicule, car tout cela est fait par un amateur, et qui n’est pas très désireux de voir ses efforts réussir. Quelqu’un me demandait il y a peu si je voulais vraiment être publié. J’ai probablement répondu qu’oui, par convenance, mais je ne vois à la publication que des désavantages. Quant à un éventuel succès, n’en parlons pas ! Je crois que je tiens à mon obscurité. J’y brille mieux. Mais le but de tout cela, ces vers, cette prose, ce journal, est bien d’être lu, pourtant ! Je comptais beaucoup sur ce journal pour donner à son auteur, mais surtout au poète qui cherche à faire lire ses vers, un peu plus qu’une silhouette ou que l’apparence d’un visage sur une photographie : une espèce de teneur, dont la texture, dont les fils auraient formé une toile où les lecteurs se seraient laissé prendre, non pas pour être dévorés par l’araignée, mais pour que le désir leur vînt à eux de dévorer d’autres textes que ceux de ce seul journal. Programme bien ambitieux, j’en conviens, et qui a toutes les chances d’échouer, car enfin, quel intérêt pourrait avoir pour des lecteurs un journal dont l’auteur ne ferait que se censurer ? Si j’ai dit à l’instant que je préférais attendre d’en savoir plus, c’est parce que xxxxxx xx xxxxxxx xx xxxx xxxxxx xxxxx x xxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxxx : xxxx xxxxxx xxxxxxxxxx à xx xxxxxx de nouveau xxx xxxxxx xxxxxx xxxxx xxxxxx xxx xx xxxx xxxxxxx xxxxxx xxx xxxxx xxxxx de xxxxxx xxxxxxxx xxxx dans xx xxxxx. Après quelques xxxxxx xxxxx, xxxxxxx ne xxxxxxx de xx xxxx, avec xx xxxxxx xxxxxxx et xxxxx xxxxxxxx à xx xxxx, que xx xxxxxx vraiment xxx xxxx xxxxxx xxxx xxxxxx xxxxx trop xxxxx pour xx xxxxxxxx xxx xx xxxxx xxxx xxxx xxxxxx xxxxxxx xxxxxx xx xxx xxx xxxxxx xxxxxx xxx. xxxx xxxxxxxx xxxxxxxx sur xxx le xxxxxxx de xx xxxxxx xxxxxxxxx. Je ne dis pas que xx xxxxxx n’est pas xxxxxxxxxxxx, xxxx xxxxx, mais du moins xxxxxx xxxxxx xxxxxx l’est sur un tout autre mode. Au fond, ce qui xxxxxxxx xxxxxx c’était la tête que je faisais, qui n’était pourtant que ma contenance habituelle, celle du cadavre qui bouge encore. Je me suis alors souvenu que c’était xxx xxxxxxxx de xx xxxxxx xxxxxxx une xxxxxxxx de xx xxxxx xxxxxxxxx que xx xxxxxx xxx xxxx xxxxxx xxxx ou que xx xxx xxxxxxxxxx xxxxxxx, à l’époque où xxxx xxxxxxxxxxx xxxxxxxx. Un jour, xx xx xxxxx xxxxxxx un peu xxxxxxxx, en xxx xxxxxx que xx xxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxx ce xxxxx de xxxxxxxx, qui xxxxx une xxxxx à xxxxx xxxxxx de xxxx xxxx xxxxx une xxxx xxxx ! Mais cccccc par xxxxxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxx xxxx, pour xxxxxxxx à xx xxxxxxx à xxxx, si xxx xxxxxxxxxx le xxxxxx. À quoi xxxxxx xxxxxxx que xx xx xx xxxxxxx xxx xxx xxxxx. Que n’avais-je pas dit là ! xxxxxx xxxxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxxx, pour x xxxxxx xxxxxx les xxxxxx de xxx xxxxx, x xxxxx xx xxx, xxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxx x xxxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxxx de xxxxx xxxxxx xxxxx. xx xx xxxxxx déjà xxxxxxx la mésaventure de Néapolis, non plus à cause d’un statut sur Facebook cette fois, mais pour xxxxxxxxxxx xxxxx sur xxxx xxxx de xxxxxx ou xxxx xxxxxx, qu’en savais-je ? J’avais dû xxxxxxxx xxx xxxxxxx à xxxxxx et xxxxx un xxx xxxxx xxxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxxxx avec xxxx, qui xxxxxxxx xxxxx xxxxx xxxxxxx dans le xxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxx à une xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxxxx ! Je me demande si ce que xxxxxx xx xxxxxxxx de xxx xxxxx xxxx, mais qui xx xxxxxxxxxx xxx xxxxx xxxxxxxx de xx xxxxxx, xxxx pas xxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxx de ma xxxxxxxx xxxxxx et de xxx xxxxxx. En attendant, non seulement xx xxx xx xxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxx xxxxxxxxxxx sur xx xxxxx de xxxxx, où xxxxxx si xxxxxxx de xxxxxx mes xxxxx du xxxxxxxx, mais surtout, xx xx xxx xxxxxxxx xxx de xxxx xxxxx xxxxxxxx un xxxxxxxxxxx xxxxx xxxxxxx, car xxxx xxx xx xxxxxxx xxxxxxxx avec qui xxx xxxxxx de xxxxxx du xxxxx, surtout en xxxxxxxxx (mais xxxx xxxxxx dans un xxxxxxx xxxxxx, évidemment). Pour tout dire, xx xxxxx que xxxxxxx xxx le xxxxxxx nom que j’inscrirai sur ma liste de personæ non gratæ. Il me semble xxxxxx xxx xxxxx des xxxxxxxxx les xxxxx xxxxxxxx qu’il xxxx xxx xxxxx xxxxxxxxxx. Seulement, je ne pouvais pas xxxxxxx le xxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxxx. Il me faut bien xxxxxx ce que xxxx xx xxxxxxxx exactement ! xx xxxx xx xxxxxxx xxxxxx xxxx, depuis xxxxx, xxx xx ne xxxxx de xxx xxxxxxxx dans xxx xxx xxxxxxxxx des xxxxxxxxxxxxx que xx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx sur cette page destinée à paraître sur Facebook, et xxxx xx xxxx xxxx seulement xxxx xx xxx xxxxx habituellement xxx xxx xxxxxx. Tout cela m’a tellement affecté que j’en fais des cauchemars. J’ai rêvé la nuit dernière que j’étais redevenu professeur. On m’accusait d’avoir volé trois casques audio appartenant à l’établissement où j’enseignais. En réalité, le voleur était un élève, qui s’était justifié en prétendant que c’était moi qui lui avais fait cadeau de son butin. Personne ne songeait à mettre en doute la parole de l’enfant. J’étais naturellement le coupable. — Pendant que j’écrivais ces lignes, j’ai reçu un courriel de Facebook (l’adresse de l’expéditeur, security@facebookmail.com, semble être réellement de Facebook), rédigé en ces termes : « Bonjour Antire. Nous avons reçu une demande de réinitialisation de votre mot de passe Facebook. Entrez le code de réinitialisation du mot de passe suivant : XXXXXXXXXX. Vous n’avez pas demandé ce changement ? Si vous n’avez pas demandé ce nouveau mot de passe, dites-le-nous. » Voilà qui n’est pas fait pour me rassurer. Ne suis-je que l’une des innombrables cibles d’une attaque massive dont Facebook est la victime, ou bien y a-t-il quelqu’un qui cherche à me nuire, à moi en particulier, en ce moment même ? Si c’est bien cela, s’agit-il de la même personne qui m’avait nui lorsque j’étais professeur à Néapolis ? Mais n’est-il pas présomptueux de ma part de me prêter des ennemis ? N’est-ce pas me donner une importance que je n’ai pas ?
03.XII.2023