(Journal du 03.XII.2023) J’ai quelque peu tardé à relater la soirée du 30 novembre parce que j’ai passé la journée du 1er décembre aux fourneaux, pour préparer le repas d’anniversaire de ma mère, et celle du 2 à faire de la vaisselle et du rangement, et à me remettre, surtout, de ces efforts inhabituels. Jeudi 30, donc, juste après avoir écrit ma courte note sur le cadavre qui bouge encore (je m’avise d’ailleurs que le personnage de Mike, dans My Own Private Idaho a quelque chose, lui aussi, d’un cadavre qui bouge encore, avec ses crises de narcolepsie, comme si de trop fortes émotions finissaient, chaque jour, par tuer ce jeune homme qui, chaque jour, revient d’entre les morts, mais rêvant, dans ses morts successives, de son enfance, de sa mère, ou d’une grange qui tombe du ciel) ; jeudi 30, disais-je donc, je suis allé au Chêne Vert avec xxx xxxxxxxxx (mais de nouveau futures) xxxxxxxxx du xxxxxxxxxx d’Argos. xxxxxx, xxx je xxxxxx pas xxx depuis xxxx xx xxx xxxx, xxx xxxxxxxxx xxx xxx xxxx : « Antire ! Je suis xxxxxxxxx xxxxxxxx de te xxxx, xxxxxx xx xxx xx xxx xxxx ! » Je ne voyais pas x xxxx xxxx pouvait xxxxx xxxxxxxx, mais xxxx xxxxxxxx que ce xxxxxx pas xx xxxxxx xxx xxxxxx (bien que xxxx en eût xxxxx xxxxxxxxx, xxxxxxx xxxx xxxxx xx xxxxxx : accueil xxxxxxxxxx xxxxxxx !) Un peu plus tard, xxxx xx xxxxxxx ce que xx xxxxxxxx. Je lui xx xxx xx xx consacrais une partie de mes journées à la lecture. « xx xxxxx, xxxxx ? » xxxxxx xxxxxx, xxx xxx que je xxx xxx xx xxxxxxx, xxxxx xxxxxx xx xxxxx xxxx x xx xxxxxxxxx xxxxx xx xxxxx et xxxxxx xxxxxxxxx x xx xxxxxxxx et à xxxxxxx xxxxxxxxx. Mais ces mots xxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxx un accès de paranoïa. xxx xxxxxxxx déjà xxx xxx xxxxxxxxx ? (Ce n’est pas quelque chose xxxx xxxxx xxxxxx, en général.) xxxxxxxxxxx me xxxxx xxxxxxxxx xxxxxx avait pu xxxx xxx xxxxx de ce xxxxxxx, qui sont désormais xxx xxxxx xxxxxx sur ma xxxxxxxx xxxx xxxxxxxx (celle que xx xxxxx xxxx xxx xxx xx xxxxx) ? J’ai pourtant xxxx la xxxxxxxxxx de xxxxxxx les xxxxxxxxxxx de ma xxxxxxxxx xxx, xxxxxx xx xxxx, mais bien sûr, ces xxxxxxxxxxx xxxx xxxx xxx et des xxxxxx sont inévitables : tous les jours, je vois xxx xx xxxxxxxx xxxx des xxxxxxxxxxx xxxxx que je xxxxxxxxx de xxxxxxx. Les xxxxxx xxxxxxxxxxx sont xxxx xxxxxxxxxx xxxxxxxxxx. J’ai xxxxx une xxxxx xxxxxx du xxxxx de la xxxxx à xx xxxxxxx si xxxxxx xxxxx xx xxxx xxx xxxxxxx des 23 et 27 novembre, xx xx était xxxxxxxxx xxxxxxxx xxxxx. xxxxxxxxx en xxxxxx aux xxxxxx du xxxxxxxxx ? xxxxxxxxxx xxxxxxx de xx xxxxx xxxxxxx ? Mon xxxxxxxxxxx me xxxxxxx xxxxxxxxx le xxxx : je xx xxxxxx xxxx xxxxxxxx (alors que xx xxx xxx xxxxxx xxxxx mon xxxxxxx xxxxxx !), tant xx xxxxxxxxxxx au xxxxxxx de Néapolis a pu laisser d’inquiétude en moi. Ne me xxxxxxxxx un peu xxx le xxxx xx, l’alcool désinhibant complètement xxxxx xxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxxxx, xxxxxx xxxxxxx xxxxx à toute xxxxxxxxx du peu xxxxxxxxxxxx, du peu xxxxxxxxxx qu’on avait xxxxx xxxx. Bientôt, xxxxxxxxxx, plus xxxxxxxx ne se xxxxxxxxxxxx xxxxx (si seulement !), son xxxxxxx au xxxxxxxxx xxxxx xxxx xxx xx xxxx même (autant dire que xx xxx xxx xxxxx xx xxxx, sauf à xxxxxxxxx, que la xxxxxxxxxxx de xxx xxxxxx a xxxxxx très xxxxxxxxxx). Etc., etc. En bref, xxxxxx n’en avait xxx xxxxxxx xxx, et xx xx xxxxxxx sans doute xxx xxxxx xxx ce que xxxx xxxxxxx xxxxx x xx xxxxxxxxx. Mais mon accès de paranoïa est des plus instructifs : il m’apprend que je n’assume pas du tout le contenu de ce journal, et que je suis le premier à tenir ce que j’y écris pour de la médisance. Pourquoi, autrement, ressentirais-je comme une impérieuse nécessité le besoin d’échapper, en ligne, à l’attention de tout ce avec quoi je peux avoir commerce in real life ? Mais la xxxxxxxxxx xx xxxxxx dans sa xxxxxxxxxxxx xx xxxxxx ne me rassurait qu’à moitié, et, aussitôt rentré chez moi, me sentant toujours personnellement visé xxx xxx xxxxxxxxx xxxxxxxxx, je m’empressai de me connecter pour réduire l’accès au journal des xx et xx xxxxxxxx aux seuls ‘‘amis’’ de ma nouvelle page Facebook, mais qui ne sont que de parfaits inconnus, pour la plupart (et qui me dit que ne se cache pas xxx xxxxxx sous l’un de ces avatars ?) et pour en supprimer entièrement l’accès sur mon blogue et sur mon ancienne page Facebook, celle que je tiens sous mon véritable nom, où le texte n’était accessible qu’à une sous-liste de ma liste d’amis ; mais même cette précaution me semblait être une imprudence à ce moment-là. Je me rends bien compte que c’est tout mon ‘‘programme de communication’’ qui tombe à l’eau pour la publication du Testament d’Attis, courant 2024 (quand je me déciderai à l’auto-édition, car je ne crois plus guère à une publication à compte d’éditeur) : comment, en effet, communiquer efficacement quand on a d’abord le souci de passer inaperçu ? D’ailleurs, toutes les décisions qu’il m’est arrivé de prendre en vue de cette prochaine publication ont eu un effet désastreux, je veux dire entièrement contraire au but recherché. Par exemple, j’ai créé ma nouvelle page Facebook, sous le pseudonyme d’Olivier Causte, afin d’en laisser l’accès entièrement public, dans l’espoir que s’y forme une communauté plus vaste, dont une partie constituerait peut-être un ‘‘lectorat’’ pour le Testament, le moment venu. Mais une infime part des ‘‘amis’’ de mon premier compte Facebook m’a suivi sur le second, ce qui m’oblige à une double publication (sur les deux comptes.) Seulement, je me demande si les fameux algorithmes, trouvant cette double publication suspecte, ne réduisent pas la diffusion de mes textes (pour me punir ?), car il me semble (mais je fais cette estimation très au doigt mouillé) être beaucoup moins lu désormais qu’auparavant (il est vrai que je l’étais déjà fort peu.) Je voulais publier bientôt sur la page « À propos » de mon second compte Facebook le lien menant à mon blogue, sur lequel est également publié ce journal, pour en faire une sorte de site Internet, comme doit en avoir désormais tout écrivain désireux de faire sa publicité, mais je préfère attendre d’en savoir plus sur la réalité ou non d’une éventuelle fuite de ces pages parmi xxx xxxxxxxxx xx xxxxxxxxx, avant de poursuivre ma ridicule ‘‘campagne de communication’’. (Je me trouve bien assez imprudent comme cela d’avoir laissé la photo de mon visage sur ma seconde page Facebook, celle du pseudonyme.) Je dis ridicule, car tout cela est fait par un amateur, et qui n’est pas très désireux de voir ses efforts réussir. Quelqu’un me demandait il y a peu si je voulais vraiment être publié. J’ai probablement répondu qu’oui, par convenance, mais je ne vois à la publication que des désavantages. Quant à un éventuel succès, n’en parlons pas ! Je crois que je tiens à mon obscurité. J’y brille mieux. Mais le but de tout cela, ces vers, cette prose, ce journal, est bien d’être lu, pourtant ! Je comptais beaucoup sur ce journal pour donner à son auteur, mais surtout au poète qui cherche à faire lire ses vers, un peu plus qu’une silhouette ou que l’apparence d’un visage sur une photographie : une espèce de teneur, dont la texture, dont les fils auraient formé une toile où les lecteurs se seraient laissé prendre, non pas pour être dévorés par l’araignée, mais pour que le désir leur vînt à eux de dévorer d’autres textes que ceux de ce seul journal. Programme bien ambitieux, j’en conviens, et qui a toutes les chances d’échouer, car enfin, quel intérêt pourrait avoir pour des lecteurs un journal dont l’auteur ne ferait que se censurer ? Si j’ai dit à l’instant que je préférais attendre d’en savoir plus, c’est parce que xxxxxx xx xxxxxxx xx xxxx xxxxxx xxxxx x xxxxxxxx, xxxx xxxxxxxxxx : xxxx xxxxxx xxxxxxxxxx à xx xxxxxx de nouveau xxx xxxxxx xxxxxx xxxxx xxxxxx xxx xx xxxx xxxxxxx xxxxxx xxx xxxxx xxxxx de xxxxxx xxxxxxxx xxxx dans xx xxxxx. Après quelques xxxxxx xxxxx, xxxxxxx ne xxxxxxx de xx xxxx, avec xx xxxxxx xxxxxxx et xxxxx xxxxxxxx à xx xxxx, que xx xxxxxx vraiment xxx xxxx xxxxxx xxxx xxxxxx xxxxx trop xxxxx pour xx xxxxxxxx xxx xx xxxxx xxxx xxxx xxxxxx xxxxxxx xxxxxx xx xxx xxx xxxxxx xxxxxx xxx. xxxx xxxxxxxx xxxxxxxx sur xxx le xxxxxxx de xx xxxxxx xxxxxxxxx. Je ne dis pas que xx xxxxxx n’est pas xxxxxxxxxxxx, xxxx xxxxx, mais du moins xxxxxx xxxxxx xxxxxx l’est sur un tout autre mode. Au fond, ce qui xxxxxxxx xxxxxx c’était la tête que je faisais, qui n’était pourtant que ma contenance habituelle, celle du cadavre qui bouge encore. Je me suis alors souvenu que c’était xxx xxxxxxxx de xx xxxxxx xxxxxxx une xxxxxxxx de xx xxxxx xxxxxxxxx que xx xxxxxx xxx xxxx xxxxxx xxxx ou que xx xxx xxxxxxxxxx xxxxxxx, à l’époque où xxxx xxxxxxxxxxx xxxxxxxx. Un jour, xx xx xxxxx xxxxxxx un peu xxxxxxxx, en xxx xxxxxx que xx xxxxxxxx xxxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxx ce xxxxx de xxxxxxxx, qui xxxxx une xxxxx à xxxxx xxxxxx de xxxx xxxx xxxxx une xxxx xxxx ! Mais cccccc par xxxxxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxx xxxx, pour xxxxxxxx à xx xxxxxxx à xxxx, si xxx xxxxxxxxxx le xxxxxx. À quoi xxxxxx xxxxxxx que xx xx xx xxxxxxx xxx xxx xxxxx. Que n’avais-je pas dit là ! xxxxxx xxxxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxxx, pour x xxxxxx xxxxxx les xxxxxx de xxx xxxxx, x xxxxx xx xxx, xxxxxxxx xxxx xxxxxxxxxx x xxxxxxxx xxxxxxx xxxxxxxxx de xxxxx xxxxxx xxxxx. xx xx xxxxxx déjà xxxxxxx la mésaventure de Néapolis, non plus à cause d’un statut sur Facebook cette fois, mais pour xxxxxxxxxxx xxxxx sur xxxx xxxx de xxxxxx ou xxxx xxxxxx, qu’en savais-je ? J’avais dû xxxxxxxx xxx xxxxxxx à xxxxxx et xxxxx un xxx xxxxx xxxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxxxx avec xxxx, qui xxxxxxxx xxxxx xxxxx xxxxxxx dans le xxxxx xxxxxxxxxxxxx xxxxxxxxxx à une xxxxxxxxxxx xxxxxxxxx xxxxxx ! Je me demande si ce que xxxxxx xx xxxxxxxx de xxx xxxxx xxxx, mais qui xx xxxxxxxxxx xxx xxxxx xxxxxxxx de xx xxxxxx, xxxx pas xxxx xxxxxxxxxx xx xxxxxxx xxxxxxx de ma xxxxxxxx xxxxxx et de xxx xxxxxx. En attendant, non seulement xx xxx xx xxxx xxxxxx xxxx xxx xxxxx xxxxxxxxxxx sur xx xxxxx de xxxxx, où xxxxxx si xxxxxxx de xxxxxx mes xxxxx du xxxxxxxx, mais surtout, xx xx xxx xxxxxxxx xxx de xxxx xxxxx xxxxxxxx un xxxxxxxxxxx xxxxx xxxxxxx, car xxxx xxx xx xxxxxxx xxxxxxxx avec qui xxx xxxxxx de xxxxxx du xxxxx, surtout en xxxxxxxxx (mais xxxx xxxxxx dans un xxxxxxx xxxxxx, évidemment). Pour tout dire, xx xxxxx que xxxxxxx xxx le xxxxxxx nom que j’inscrirai sur ma liste de personæ non gratæ. Il me semble xxxxxx xxx xxxxx des xxxxxxxxx les xxxxx xxxxxxxx qu’il xxxx xxx xxxxx xxxxxxxxxx. Seulement, je ne pouvais pas xxxxxxx le xxxxxxxxxx xxxxxx xx xxxxxxxxx. Il me faut bien xxxxxx ce que xxxx xx xxxxxxxx exactement ! xx xxxx xx xxxxxxx xxxxxx xxxx, depuis xxxxx, xxx xx ne xxxxx de xxx xxxxxxxx dans xxx xxx xxxxxxxxx des xxxxxxxxxxxxx que xx xx xxxxxxx xxxxxxxxxx sur cette page destinée à paraître sur Facebook, et xxxx xx xxxx xxxx seulement xxxx xx xxx xxxxx habituellement xxx xxx xxxxxx. Tout cela m’a tellement affecté que j’en fais des cauchemars. J’ai rêvé la nuit dernière que j’étais redevenu professeur. On m’accusait d’avoir volé trois casques audio appartenant à l’établissement où j’enseignais. En réalité, le voleur était un élève, qui s’était justifié en prétendant que c’était moi qui lui avais fait cadeau de son butin. Personne ne songeait à mettre en doute la parole de l’enfant. J’étais naturellement le coupable. — Pendant que j’écrivais ces lignes, j’ai reçu un courriel de Facebook (l’adresse de l’expéditeur, security@facebookmail.com, semble être réellement de Facebook), rédigé en ces termes : « Bonjour Antire. Nous avons reçu une demande de réinitialisation de votre mot de passe Facebook. Entrez le code de réinitialisation du mot de passe suivant : XXXXXXXXXX. Vous n’avez pas demandé ce changement ? Si vous n’avez pas demandé ce nouveau mot de passe, dites-le-nous. » Voilà qui n’est pas fait pour me rassurer. Ne suis-je que l’une des innombrables cibles d’une attaque massive dont Facebook est la victime, ou bien y a-t-il quelqu’un qui cherche à me nuire, à moi en particulier, en ce moment même ? Si c’est bien cela, s’agit-il de la même personne qui m’avait nui lorsque j’étais professeur à Néapolis ? Mais n’est-il pas présomptueux de ma part de me prêter des ennemis ? N’est-ce pas me donner une importance que je n’ai pas ?
03.XII.2023
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