Journal du 31.XII.2023 : HORTVS ADONIDIS

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

(Journal du 31.XII.2023) Derniers jours de liberté, finalement si mal employée. Encore un peu sonné par la nouvelle de la mort de Philerme, je dois retourner mardi aux servitudes du travail rémunéré. La lecture du très beau livre de Philippe Barthelet, Le Ciel de Cambridge. Rupert Brooke, la mort et la poésie, me rappelle combien je suis encore loin d’être un poète. Il faudrait que j’apprenne l’enthousiasme pour « les choses qu’il y a », comme j’écrivais dans le quatorzain d’hier. « Car la poésie est l’acceptation du réel, à la fois de son offrande et de sa perte. La noblesse est d’accepter de recevoir, puis d’accepter de perdre ce que l’on a reçu, d’un cœur égal*. » Il faudrait que j’apprenne à mourir ! Mais je suis trop d’une époque de half-men, et moi-même trop pétri d’impuissance, pour pouvoir envisager la mort sans effroi.

 

* Philippe Barthelet, Le Ciel de Cambridge. Rupert Brooke, la mort et la poésie, Pierre-Guillaume de Roux, 2015, p. 90.

31.XII.2023

31/12/2023, 14:37 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.