Journal du 11.III.2024 : HORTVS ADONIDIS

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(Journal du 11.III.2024) Hier soir, au moment de poster sur Facebook l’entrée de mon journal du jour, est apparu ce message : « Votre publication est en cours de traitement. Nous vous informerons quand elle sera prête à être examinée. » L’espace destiné au statut Facebook apparaissait sur mon mur (visible de moi seul), mais sans aucun texte. Je l’ai supprimé. Nouvelle tentative aujourd’hui, pour le même résultat. Mais cette fois, je laisse cette ‘‘page vierge’’ en ligne et attends de voir quand ou si le texte finira par être visible*. Je ne sais s’il s’agit là de représailles de la part de Facebook pour quelque chose que j’aurais écrit de condamnable en ces parages. Si tel est le cas, le texte litigieux ne peut être que le précédent, celui sur l’ajout d’un nouvel article à la constitution française, puisqu’au moment de le poster en ligne, je n’étais pas encore visé par ces représailles. Mais alors, n’est-il pas étrange que ce texte soit toujours lisible, même par les autres internautes, comme j’ai pu le vérifier à partir du compte Facebook que je tiens sous mon véritable nom ? Ou bien peut-être un lecteur malveillant a-t-il dénoncé un autre texte, ou l’esprit général de mon journal, à moins que le problème ne vienne de quelque commentaire laissé ailleurs (mais ils sont si rares…) Dans tous les cas, n’est-il pas étrange que Facebook ne m’ait pas envoyé de message pour me signifier la peine qui m’était infligée et m’expliquer les raisons qui me l’ont value ? Ou s’il s’agit plutôt d’un piratage ? Quelle importance, au fond ? Je me prends à rêver d’une nouvelle vie sans Facebook, où je ne manquerais pas à grand monde, de toutes façons, surtout depuis la mort de Philerme. J’aime y lire quelques auteurs choisis, mais le mode de lecture inhérent à Facebook, très fragmentaire, très éclaté, a pour moi quelque chose de plus en plus angoissant. Même en lisant ces belles plumes, j’ai le sentiment de me disperser. Mais, quand même, ma disgrâce sur Facebook tombe vraiment mal. Je comptais y faire un peu la publicité de Sonnets de guerre et quatorzains de paix, qui est bientôt terminé (j’ai fini la transposition en vers français des cinq sonnets de Rupert Brooke et il me reste encore trois quatorzains à écrire.) Sans doute était-il dit que je serais un poète absolument confidentiel. Ce n’est pas que j’espérais pour cet opuscule plus de cinq ou dix lecteurs. Mais peut-être doit-il finalement n’en avoir pas un seul !

 

11.III.2024

11/03/2024, 23:42 | Lien permanent | Commentaires (0)

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